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Poésie du soir bonsoir!

AAAAlors voilà, vous savez comment c'est; on retrouve des vieux cahiers de poésie de l'école primaire, ça fait tout chaud à l'intérieur et les zigomatiques qui remontent... et nous on plonge!

poésie-mania!

Donc, comme apparemment 2019 ne laisse plus trop de place au critique intérieur et à l'auto-censure, je saute à deux pieds dedans et sans les mains : je vais publier sur ce site quelques écrits de ces dernières années... Qu'ils soient lus ou pas, moi ça me met en JOIE, et ça faisait un bail que j'en moirais d'envie (ou comment une faute de frappe vous transforme un angle du vue!) !!!

 

nb : oui, oui, je kiffe les gif; ça fait grand reporter du Daily Prophet (Harry Potter foreveeer!) et ça m'éclate   ;)

 

Bon allez, on commence sans trop se mouiller, par une traduction que j'ai faite, tirée d'une anthologie de Joy Harjo, poétesse amérindienne dont je suis tombée éperduement amoureuse il y a 3/4 ans :

Joy harjo how we became humanextraits-de-joy-harjo.pdf (69.13 Ko) 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et d'un coup d'un seul on se mouille un peu plus avec un texte que j'ai écrit il y a...10/12 ans, lors d'un voyage en Australie. Il a pour thème et pour titre "le trait" (mot soufflé par une compagne de voyage à l'époque  :), et il est rapidement devenu une chanson :

 

D'un trait d'eau sur la joue, parfum de braise salée

Ce doux filet au goût d'argile craquelée

Me laisse sur mes trois pieds pour un coeur d'éclopée

Triade alambiquée des amours contrariés

D'un trait d'ombre j'ai failli à traire la vache des songes

Mes fantômes sans répis ont pris le mors aux dents

Me laissant là sans vie et quand mon corps s'allonge

Ne reste que du bruit des yeux comme des éponges

D'un trait de sang fâné aux noces de Lorca

Un incongru tracé aux allures de trépas

D'une traite je bannis une trêve de cancrelas

Et d'une traite encore je mets à mort ta loi

D'un trait d'encre j'ai couché son nom sur le papier

Et puis je l'ai plié avec tout mon amour

Je l'ai même embrassé pour qu'il soit baptisé

Avant d'le faire voguer là dans le caniveau

Le coeur tout engourdi d'être resté muet

Quand les rancoeurs traitresses succombent aux regrets

Toutes ces flèches à mon arc et moi qui tire un trait

Toutes ces flèches à mon arc...

 

Très belle lecture à vous et à très vite pour de nouveaux grands gros beaux mots!!!

 

 

 

 

 

 
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